Corse-du-Sud
OT : 20000 Ajaccio www.ajaccio-tourisme.fr
Maison bonaparte : www.musee-maisonbonaparte.fr
Il fait bon flâner à Ajaccio, déambuler le long du cours ou s’attarder aux tables des cafés de la place du Diamant, que seuls les gens de passage appellent « du Général de Gaulle ». Dans son célèbre roman Colomba, Prosper Mérimée comparaît le golfe de l’actuel chef-lieu du département de Corse-du-Sud avec celui de Naples. Ajaccio, dont le nom viendrait du latin Adjacium, qui signifie lieu en plein air où l’on marque une pause, restera toujours bercée par les flots et les accents de la Méditerranée.
Ceinte de remparts depuis le XVIe siècle, elle est aujourd’hui connue à travers le monde pour être le lieu de naissance de l’empereur Napoléon Bonaparte, le 15 août 1769. Combien de rues, de places ou de boulevards portent le nom de celui qui a promulgué le Code civil ?
Parmi le dédale de ruelles que forme la vieille ville, sa maison natale, rue Saint-Charles, ne désemplit pas, il faut s’accorder une halte dans le salon napoléonien de l’hôtel de ville, où sont conservés tableaux, statues et autres souvenirs liés aux fastes de l’Empereur.
Ajaccio est une ville d’art, de culture. Un détour par le palais Fesch, du nom d’un cardinal, oncle de Napoléon 1er et donateur à la ville de plus de 1000 tableaux, s’impose. Les amateurs de peinture baroque italienne seront aux anges ! Les murs du bâtiment abritent la plus grande collection de tableaux transalpins, juste après le Louvre…
A l’heure où les cafés se remplissent pour l’apéritif, la ville s’embrase, le golfe rougeoie. Cet ultime rendez-vous se fait sur la route des Sanguinaires, celle qui longe les plages, les criques, à l’ouest de la ville. Le spectacle est donné par tous les temps, y compris sous avis de tempête. C’est toujours avec rage que du bout de cette route des sanguinaires, la mer déchaînée vient frapper aux portes de la ville.