La fatigue et la somnolence diurnes sont des complications incontournables du Syndrome d’Apnées du Sommeil. D’autres symptômes peuvent s’y ajouter, tels que maux de tête et troubles de l’humeur.
Grande fatigue et envie irrésistible de dormir
Ceux qui souffrent du Syndrome d’Apnées du sommeil le savent : les nuits difficiles passées à lutter contre le manque d’oxygène se répercutent sur le quotidien. La grande fatigue ressentie pendant le jour est due à la mauvaise qualité du sommeil, entrecoupé de micro-éveils répétés. Le peu de temps en sommeil profond, c’est-à-dire en stades 3 et 4. Dès qu’il est atteint, un épisode considéré comme réparateurs, ils permettent au dormeur de faire table rase des soucis de la veille et de se remettre des efforts de sa journée.
Exténué, le sujet s’endort malgré lui pendant la journée, lorsque les stimulations externes sont insuffisantes, par exemple au cours d’une conférence peu palpitante ou le soir devant la télévision.
Cette somnolence diurne peut s’avérer très dangereuse, notamment lors de la conduite d’une voiture. Ainsi, des études statistiques ont révélé que le risque d’accident de la route est largement augmenté chez les sujets souffrant de SAS. Explication : les personnes apnéiques s’endorment souvent au volant.
Absence de plaintes
De nombreux sujets atteints de SAS ne se plaignent pas de somnolence diurne pour la simple raison qu’ils n’ont aucun intérêt à s’en plaindre : ils pourraient perdre leur travail. Quelques exemples concrets : les pilotes d’avion, les utilisateurs de machines dangereuses ou les conducteurs de transports en commun.
Maux de tête au lever
Non spécifiques au SAS, des maux de tête au réveil sont observés chez environ 20% des sujets souffrant du syndrome. Ainsi, au réveil, certains ont l’impression de porter un casque. Cette sensation peut persister quelques heures ou réapparaître après une sieste. Selon des études cliniques, une nette amélioration de ce problème s’observe dès l’instauration d’un traitement par ventilation en pression positive. Notez que ces maux de tête peuvent également se manifester la nuit.
Troubles de l’humeur ou du comportement
Les troubles du sommeil des sujets atteints de SAS peuvent, à long terme, provoquer des troubles de l’humeur, notamment l’humeur dépressive. Des troubles du comportement de type boulimie ou hyperphagie peuvent aussi faire leur apparition. Certains sujets atteints de SAS abusent de médicaments, comme les hypnotiques ou anxiolytiques, ce qui ne fait qu’aggraver leur ronflement et les épisodes d’apnée nocturne. D’autres prennent des drogues, comme le LSD ou la cocaïne. Fort heureusement, ces comportements néfastes ne touchent qu’une minorité de sujets atteints de SAS.
Problèmes sexuels révélateurs
Des troubles sexuels ne sont pas rares. D’après les experts, ces problèmes s’expliquent par une diminution de la production de testostérone en cas de SAS. D’autres facteurs peuvent y contribuer, particulièrement la surcharge pondérale, l’hypertension artérielle, le diabète ou l’excès de cholestérol, autant de facteurs de risque qui prédisposent à l’athérosclérose. Or, l’athérosclérose des artères de la verge peut être à l’origine d’une impuissance. Sachez que le lien entre SAS et impuissance est très complexe et que de multiples facteurs semblent entrer en jeu.