Avant que vous n’abordiez activement les programmes d’exercices anticellulite proprement dits, il est important d’insister sur l’importance d’adopter la respiration adéquate pour les exercices, mais aussi au quotidien.
La respiration naturelle, non bloquée, ainsi que des exercices respiratoires ciblés permettent d’obtenir le maximum d’efficacité des exercices visant à brûler les graisses, ainsi qu’à raffermir et étirer les muscles.
La respiration : un fournisseur de carburant…
La plupart des individus ont aujourd’hui oublié comment respirer profondément. Ils respirent vite, précipitamment et d’une manière hachée et font partir leur respiration de haut, tout cela représentant une forme de respiration très peu économique, la respiration ne pouvant alors plus assumer pleinement sa fonction nettoyante, vitale et curative. Respirer signifie, physiologiquement parlant, rien de plus que faire le plein oxygène et rejeter le dioxyde de carbone. Ce processus se poursuit dans la plus petite des cellules. Ce n’est que lorsque les cellules reçoivent un apport suffisant d’oxygène, qu’elles peuvent fonctionner correctement, se régénérer et de renouveler.
Dans chacune des cellules de notre corps, des processus de métabolisme ont lieu constamment, c’est-à-dire que des substances nutritives (albumine, hydrates de carbone, graisses) sont brûlées en permanence à l’aide de l’oxygène absorbé en respirant. Cet oxygène permet d’utiliser et de brûler les substances nutritives de l’alimentation et de les transformer ainsi en énergie. Mais la combustion des graisses ne peut toutefois fonctionner d’une manière optimale que si l’oxygène est disponible en quantité suffisante, e dernier faisant office de “carburant”.
Si l’oxygène fait défaut, tout l’organisme travail au ralenti, les propriétés liquides du sang se modifient, ralentissent dans le cas présent et les performances du métabolisme s’en trouvent amoindries. Ceci entraîne un encrassement temporaire, un vieillissement, un manque d’énergie et une perte de vitalité.
… Et un préposé à l’élimination des déchets
Les processus de combustion des graisses engendrent naturellement aussi des déchets, dans le cas présent du dioxyde de carbone, qui représente en quantité le plus grand poison du corps. L’adulte au repos inspire et expire 16 à 18 fois par minute, ce qui représente 23 000 inspirations et expirations par jour. Les poumons peuvent contenir jusqu’à 6 litres d’air, 1 à 1,5 litre devant être disponible en permanence pour qu’ils ne se dégonflent pas. Si vous respirez superficiellement, vous n’absorbez que 0,2 au lieu de 0,5 litre d’air ; si vous pratiquez une activité physique ou que vous vous trouvez dans un état de relaxation ou de méditation, vous absorbez alors plus d’oxygène. Un sportif peut, par exemple, inspirer et rejeter 3 à 4 litres d’air par respiration. Les poumons sont ainsi véritablement assaillis d’oxygène. Les exercices respiratoires et de mouvement permettent de mieux oxygéner chacune des cellules de notre corps.
Respiration et combustion des graisses
Au rôle essentiel joué par la respiration en matière de désacidification et de désintoxication en tant que transporteur des produits finis du métabolisme cellulaire, il faut ajouter son effet stimulant sur le flux lymphatique, une arme importante dans le combat anticellulite.
Contrairement à la circulation sanguine pour laquelle le cœur fait fonction de moteur, le flux lymphatique ne dispose pas d’un mécanisme de pompe qui lui soit propre, pour le mettre et le maintenir en mouvement. Il n’est maintenu en train que par les contractions des muscles et l’effet d’aspiration de la respiration.
Le diaphragme, le muscle respiratoire le plus important, est particulièrement important en tant que “pompe lymphatique”. Cette dernière fonctionne surtout bien lorsque vous respirez profondément et, au contraire, très mal si votre respiration est superficielle. Le flux lymphatique devient ensuite très lent et cela engendre des “bouchons” dans le liquide intercellulaire et le tissu, favorisant alors la cellulite dans les hanches et les cuisses.
Il s’agit avant tout de l’effet d’aspiration des poumons qui permet de vider les vaisseaux lymphatiques, ainsi que les veines. Lors de l’inspiration, les vaisseaux lymphatiques se dilatent dans la cage thoracique, tandis qu’ils sont comprimés dans la zone abdominale. Le processus est inversé lors de l’expiration.
Lorsque la cage thoracique et les vaisseaux lymphatiques s’élargissent, le liquide lymphatique est aspiré par le bas. Lorsque les vaisseaux de la zone abdominale sont comprimés, le liquide lymphatique progresse vers le haut. La lymphe est donc passive, uniquement stimulée par les changements de pression dans la cage thoracique et la zone abdominale. Là, elle est absorbée par les grands vaisseaux lymphatiques, puis rejoint le système veineux.