Lorsque l’on inspire, l’air rentre par le nez (où il est légèrement chauffé, mouillé et purifié), ou la bouche (qui ne remplit qu’insuffisamment les fonctions du nez), puis descend la trachée respiratoire jusqu’aux poumons.
Dans les deux poumons, on trouve 300 à 400 millions de vésicules pulmonaires entourées d’un fin réseau de vaisseaux sanguins. C’est là qu’a lieu l’échange des gaz, là que l’oxygène est donné au sang et que le dioxyde de carbone lui est retiré. Les globules rouges qui ont donné le dioxyde de carbone prennent l’oxygène frais et l’acheminement vers chacune des cellules qui en a besoin pour gagner de l’énergie (“respiration intérieure”). Les processus de combustion engendrent du dioxyde de carbone, ensuite de nouveau transporté par les globules rouges vers les poumons. Là, le sang est nettoyé de ce gaz toxique. Un nettoyage suffisant ne peut toutefois avoir lieu que si ceci est d’une importance capitale, l’on expire profondément. Ce n’est que lorsqu’une grande quantité de l’air consommé est expirée que suffisamment de place est disponible pour l’air frais et l’oxygène.
Seule une expiration profonde permet d’évacuer l’air consommé en dehors des poumons.
Werner Zimmermann soulignait que : “l’essoufflement ne naît jamais d’un manque d’oxygène (inspiration), mais toujours d’un excédent de gaz carbonique (mauvaise expiration). “Lorsque le gaz carbonique n’est expiré que d’une manière incomplète, les globules rouges se contractent, collent et obstruent les fins vaisseaux capillaires des organes. Ceci augmente la pression sanguine et chaque organe voir alors sa propre puissance s’amoindrir.
Voici comment bien respirer
Le diaphragme, le plus important des muscles respiratoires et la plus importante pompe lymphatique, est essentiel pour la respiration profonde et assure, en outre, un fantastique massage du coeur et de tous les organes digestifs.
♥ L’inspiration
Lorsque l’on inspire, la cage thoracique s’élargit, les poumons en font autant, permettant l’aspiration de l’air. Lorsque tous les muscles respiratoires participent, le diaphragme s’abaisse et les muscles intercostaux se raccourcissent, de telle sorte que la cage thoracique peut s’étirer vers le bas, l’avant et sur le côté. Si la respiration du diaphragme est mauvaise, les poumons ne sont alors pas bien oxygénés dans leur partie inférieure (la plus lointaine).
♥ L’expiration
L’expiration est, en revanche, un processus plutôt passif, réalisé via le fléchissement et le relâchement des muscles respiratoires :
Le diaphragme s’élève plus haut encore, tandis que la cage thoracique retrouve son état de repos de l’expiration. Les poumons accompagnent à chaque fois le mouvement de la cage thoracique, leur propre élasticité leur permettant de s’adapter aux parois de la cage thoracique.