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La cloque est un gonflement de l’épiderme provoqué par un épanchement de sérosité à la suite d’une brûlure, d’une piqûre d’insecte… Elle peut se localiser dans n’importe quelle partie du corps.
L’ampoule, quant à elle, survient après des traumatismes répétés sur les mains, sur la plante des pieds ou le talon.
Le miel est considéré comme un émollient : il relâche les tissus enflammés et les ramollit. On pouvait lire en 1981 dans le forum mondial de la santé « j’aimerais recommander une méthode exceptionnellement simple, efficace et peu coûteuse pour accélérer la cicatrisation des plaies chirurgicales et des escarres infectées, qui n’est autre que l’application de miel. C’est en 1966, en Angleterre, que j’ai appris d’un forgeron de village les vertus cicatrisantes du miel et, depuis lors, j’y ai eu recours à maintes reprises, dans mon pays et ailleurs. » (d’après Tropical Docteur, de P.J. Armon).
L’acide formique du miel est un acide naturel qui s’avère être un antiseptique très puissant. N. Joïriche, auteur d’origine soviétique, signale également que : « Le chirurgien soviétique Krinitski a acquis la conviction que le miel augmenterait la sécrétion de glutathion, substance stimulant la croissance et la division des cellules, favorisant ainsi la cicatrisation » et que « le professeur Smirnov a traité, avec du miel, soixante-quinze personnes blessées par armes à feu. Il a eu la confirmation que, pour les plaies infectées et lentes à guérir, le miel aide à la désinfection et stimule la croissance des tissus ». La preuve médicale de l’effet cicatrisant du miel serait donc bien établie.