comment ne pas rechuter ?

Merci de partager
0
fb-share-icon0
Tweet 168
Pin Share168
comment ne pas rechuter ?
comment ne pas rechuter ?

Malheureusement, la rechute est toujours possible après une période d’amélioration. Tour d’horizon des situations à risque et des précautions à prendre pour ne pas en faire les frais.

Certains patients vont rechuter après une période encourageante d’amélioration. La cause la plus probable serait cette fameuse hyperactivité aux antigènes de l’environnement et notamment aux germes, à l’occasion par exemple d’une angine, d’un rhume banal ou d’une infection quelconque. Chez la femme, c’est parfois une infection génitale qui va précipiter les choses, d’où l’intérêt d’un examen gynécologique pour dépister une éventuelle infection latente.

 

Un risque élevé de cancers et de suicides

D’après des chercheurs américains qui ont étudié les causes de décès de 166 patients porteurs d’un SFC, le risque d’infarctus, de cancer et de suicide est majoré chez les porteurs d’un SFC ; ou plus exactement les décès surviennent de façon beaucoup plus précoce que dans la population générale. Plus précisément, les décès concernent trois fois plus de femmes que d’hommes. Les infarctus, les cancers ainsi que les suicides représentent 59.6% de l’ensemble des décès. L’âge moyen du décès par cancer était de 47.8 ans et celui du suicide de 39.3 ans. Selon une autre étude américaine, les suicides sont 8 fois plus nombreux chez les porteurs d’un SFC qui sont dépressifs de surcroît ! En effet, la dépression sévère majore le risque de suicide ; un élément dont il faut tenir compte pour la prise en charge. Concernant les cancers, rien n’indique dans ces études s’ils étaient présents avant le déclenchement du SFC ou s’ils se sont développés par la suite. Néanmoins, on sait qu’un état de santé précaire, la fatigue, un mal-être ou une dépression exposent au développement des tumeurs.

Les facteurs aggravants

Certaines situations sont susceptibles d’aggraver le SFC ou de favoriser une rechute après une période d’amélioration :

  • l’exposition au froid
  • une activité musculaire ou intellectuelle prolongée ou excessive
  • la conduite automobile prolongée
  • la consommation de caféine, d’aspartame ou d’alcool
  • une infection virale, comme la grippe par exemple
  • les changements d’horaires de sommeil
  • un stress excessif
  • un voyage aérien prolongé
  • une surcharge d’informations
  • une surcharge sensorielle, qu’elle soit auditive, visuelle ou même olfactive.

Une évolution possible vers un syndrome de Gougerot-Sjögren

Dans certains cas, et sans que l’on sache réellement pourquoi, le SFC évolue vers un syndrome de Goujerot-Sjögren, une maladie auto-immune qui se manifeste par une sécheresse lacrymale et des muqueuses (absence de salive et de larmes) du fait d’une altération des glandes salivaires lacrymales, bronchiques ou encore digestives et vaginales. L’hyperactivité aux antigènes des germes serait une nouvelle fois en cause.

Gare au don du sang !

Il a été remarqué que le SFC, et notamment la fatigue, pouvait s’exacerber après un simple don du sang ! Une pratique que les médecins déconseillent donc, d’autant qu’on ignore toujours l’origine et les mécanismes du SFC… et donc la possibilité d’une éventuelle transmission de l’agent responsable !



Laisser un commentaire