La cellulite est un trouble du métabolisme largement lié à l’encrassement du tissu. Nous pouvons nous représenter ce processus de la manière suivante : nos nombreuses cellules travaillent comme de minuscules usines extrêmement performantes. Sans discontinuer, elles se nourrissent, se réparent et se renouvellent. Au cours de ce métabolisme cellulaire permanent, des substances nutritives sont brûlées à l’aide d’oxygène et transformées en énergie, des sous-produits apparaissent sans cesse et peuvent pénétrer dans l’ensemble du corps, les organes, les tissus, les cellules et les interstices cellulaires.
L’élimination des sous-produits
Tous ces sous-produits devraient normalement être éliminés via les organes prévus à cet effet (à savoir la peau, le foie, les reins, l’intestin). Si le métabolisme est lent et surtout en cas d’inertie chronique de l’intestin, les produits finaux du métabolisme et les substances nocives s’accumulent volontiers dans le tissu adipeux. Il faut ajouter à cela des dépôts contre les membranes cellulaires qui gênent l’entrée des substances nutritives et de l’oxygène, ainsi que l’acheminement des déchets. Pour garantir un nettoyage optimal du corps et des tissus, toutes nos cellules sont baignées par le liquide lymphatique. Ce dernier accueille les liquides, les substances toxiques, les débris cellulaires et les impuretés cellulaires superflus et les transporte jusqu’aux ganglions lymphatiques, qui jouent le rôle de “stations filtrantes”. Le liquide des interstices cellulaires est également renouvelé en permanence par le flux lymphatique ; ce liquide a pour les cellules la même importance que la terre pour une plante ; si l’encrassement augmente, la cellule doit également vivre dans un environnement souillé. Et cette situation s’installe précisément lorsque le flux lymphatique se ralentit et que le liquide des tissus stagne.
Le tissu conjonctif masculin et féminin
L’épiderme et le derme de la femme sont plus fins que celui de l’homme et la part de tissu adipeux plus importante. Le tissu adipeux de la femme présente, en outre, une structure différente de celle du tissu de l’homme. Il faut ajouter à cela que les cellules adipeuses féminines stockent plus de graisse et peuvent grossir plus que celles de l’homme. L’œstrogène joue également un rôle essentiel dans la formation accrue de graisse et un stockage d’eau plus important, surtout dans les hanches et les cuisses.
Des différences qui ont des conséquences
Les hormones féminines ne sont pas seulement responsables du stockage de la graisse et de l’eau. Elles détendent, par ailleurs, le tissu, de telle manière qu’il perd en élasticité et en fermeté. Une autre différence importante entre le tissu conjonctif féminin et masculin réside dans leur structure, c’est-à-dire l’organisation différente des filaments conjonctifs : ceux de l’homme sont réticulés, ou semblables à un grillage en ciseaux. Ils se croisent et s’appuient les uns les autres. Les filaments conjonctifs féminins se présentent, quant à eux, verticalement, du muscle jusqu’à la surface de la peau.