Fabriquer facilement ses produits d’entretien

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On s’en fait un monde alors que bien souvent, il suffit de très peu de choses pour remplacer un produit peu écolo et parfois toxique pour une alternative green…

7 alternatives aux produits ménagers traditionnels : tellement simples à faire que ce serait dommage de s’en priver !

Un anticalcaire au vinaigre blanc au lieu des anticalcaires industriels

Pourquoi on s’en passe ? Parce que pour se débarrasser des traces de calcaire, ils sont pleins d’acides en tous genres, toxiques pour la peau et la nature.

La solution green : on verse un verre de vinaigre blanc, d’alcool et trois verres d’eau dans la bouilloire que l’on fait chauffer (et hop, elle est nickel !). On se sert ensuite de ce mélange pour nettoyer avec un chiffon en microfibres toute notre robinetterie, l’évier en inox, mais aussi le carrelage de la salle de bains ou la paroi de douche constellée de traces de calcaire…

 Un déboucheur d’évier au cola au lieu d’un produit à base de soude

Pourquoi on s’en passe ? Haro sur la soude caustique qui n’est bonne ni pour la santé ! Outre les brûlures qu’elle peut provoquer en cas de contact, les nombreux composés chimiques que contiennent les produits du commerce à base de soude (lauroyl sarcosinate, meta-silicate pentahydrate de sodium, alkyl dimethyl amine oxyde…) finissent toujours dans les nappes phréatiques…

La solution green : on mélange 1/3 de vinaigre blanc avec 1/3 de cola et 1/3 de sel et on verse le tout dans l’évier qui pose un problème. On laisse agir et on rince à l’eau bouillante. Pour entretenir notre tuyauterie au quotidien, on peut verser le marc du café (celui des dosettes aussi) et régulièrement de l’eau bouillante qui va diluer savon et graisses…

 Un désinfectant au savon noir à la place de l’eau de javel

Pourquoi on s’en passe ? l’eau de javel est corrosive, mais aussi très polluante. Le chlore qu’elle contient passe dans l’air et s’associe à d’autres substances pour composer des cocktails organochlorés, très persistants dans l’air, l’eau et les sols…

La solution green : On fabrique un antibactérien 100% naturel et inoffensif en mélangeant 2 verres d’eau avec 2 cuillères à soupe de savon noir liquide et 30 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree). Contrairement à l’eau de Javel, cet antibactérien ne se contente pas de désinfecter les surfaces qu’on traite avec, mais il les nettoie aussi !

Des tablettes de lave-vaisselle au savon de Marseille à la place de celles du commerce.

Pourquoi on s’en passe ? Parce qu’elles sont bien souvent chères et chargées de produits très moyens pour l’environnement.

La solution green : Pour 10 tablettes, on râpe finement 3 cuillères à soupe de savon de Marseille qu’on mélange avec 4 cuillères à soupe d’acide citrique, 4 cuillères à soupe de cristaux de soude, 2 cuillères à soupe de percabonate. On ajoute une vingtaine de gouttes d’huile essentielle de citron et on remélange. On humidifie très légèrement le tout avec 2 ou 3 pulvérisations d’eau pour pouvoir mouler les poudres dans des bacs à glaçons. On tasse bien et on ne démoule qu’une heure après.

Un lave-vitre aux agrumes à la place de celui du commerce

Pourquoi on s’en passe ? Il contient fréquemment de l’ammoniaque, ce qui peut déclencher des irritations des voies respiratoires sévères. Plus on s’y expose, plus on ressent l’irritation…

La solution Green : on mélange des peaux des agrumes (citron, orange, etc) dans un saladier avec 125 ml de vinaigre blanc et on conserve le tout à l’obscurité pendant 2 semaines. On filtre ensuite le liquide obtenu et on le transvase dans un pulvérisateur avec ½ verre d’eau. On n’oublie pas de bien agiter avant usage !

Des lingettes réutilisables à la place des jetables

Pourquoi on s’en passe ? Parce que les nettoyants ménagers génèrent environ 1,2 kg de déchets par an par personne, contre 23 kg pour les lingettes jetables.

La solution green : on verse dans un gros bocal d’une contenance au moins 1,5 litre (avec couvercle) ½ litre d’eau déminéralisée et ½ litre de vinaigre blanc, 30 gouttes d’huile essentielle de citron, 20 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée et 50 gouttes d’arbre à thé. On mélange bien avant d’y glisser des carrés de tissu (découpés dans de vieux draps, par exemple) qu’on laisse s’imbiber plusieurs heures. Après chaque usage, on lave nos lingettes maison et on les remet dans le bocal !

Un antimite aux huiles essentielles à la place de la naphtaline

Pourquoi on s’en passe ? Parce que la naphtaline… est interdite depuis plus de dix ans ! Ce pesticide est dangereux, mais beaucoup de gens en ont stocké au fond de leurs armoires et ne s’en sont pas débarrassés…

La solution green : on imprègne des galets ou encore des morceaux de bois de cèdre d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas, d’eucalyptus ou de thym… Les mites, qui détestent ces odeurs, vont fuir en masse !

Pense (Pas) bête

C’est aussi bon pour le porte-monnaie !

En réalisant ses produits d’entretien, on fait non seulement un geste pour l’environnement, mais on économise une petite fortune ! Alors que les pschits du commerce sont souvent très chers, le vinaigre blanc vaut moins de 1 euros le litre, le bicarbonate de soude de qualité alimentaire avoisine les 5 euros au kilo, le sel et le citron sont très abordables…

Les produits fabriqués maison sont moins agressifs que leurs équivalents classiques

On se montre patient si certains demandent un peu plus de temps pour agir. Ils sont aussi moins parfumés : les huiles essentielles ne sentent pas les forts parfums du commerce, mais on s’y habitue très bien. Enfin on n’oublie pas les précautions d’usage en maintenant tous ces produits dans des contenants fermés étiquetés, à l’abri de la chaleur et de l’humidité et hors de protée des plus petits !

Des éponges maison pour la vaisselle

Le tawashi fait le buzz : cette méthode consiste à tisser rapidement des bandes de tissu récupérées dans de vieux collants : on obtient très vite un carré de textile assez épais et très efficace pour venir à bout de la vaisselle à la main.

  1. On fabrique un métier à tisser en formant avec des clous un carré de 7 clous pour chaque côté, soit 28 clous au total sur une petite planche (de 10 cm de côté environ)
  2. on découpe des bandes de 2 cm de large environ dans ces vieux collants filés qu’on allait jeter.
  3. On peut commencer le “tissage”. Sur tous les clous de deux côtés opposés, on enfile les bandes de tissu puis on enfile à la perpendiculaire d’autres bandes en les faisant passer une fois dessus, une fois dessous la précédente… 

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