Facteurs favorisant le ronflement

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Age, sexe et hérédité

 

La plupart des facteurs du ronflement sont connus. Certains sont indépendants de notre volonté et donc, non corrigeables. D’autres, au contraire, sont rectifiables et méritent nos efforts.

Le ronflement est-il héréditaire ?

Le ronflement n’est certes pas une maladie génétique, transmissible de génération en génération. Toutefois, certains facteurs favorisant le ronflement peuvent être transmis des parents aux enfants. Pour ne citer que quelques exemples, notons certaines caractéristiques morphologiques de la mâchoire ou du pharynx. Ainsi, le ronflement lui-même n’est pas héréditaire, mais la prédisposition à ronfler peut l’être. Une grande étude américaine a d’ailleurs clairement établi qu’il existait une relation entre ronflement habituel et antécédents familiaux de ronflement. Plus simplement, les ronfleurs ont souvent des grands-parents, parents, oncles, ou tantes qui ronflent ou ont ronflé. Autrement dit, si votre père est un grand ronfleur, vous courez le risque de le devenir… si vous courez le risque de le devenir aussi… Si vous ne l’êtes déjà. Sachez cependant que l’hérédité ne joue qu’un rôle mineur dans le ronflement.

 

Plus on vieillit, plus on ronfle ?

Les études sont unanimes : le ronflement dépend de l’âge ou, plus précisément, l’âge a une influence sur le ronflement. Dans les deux sexes, la fréquence du ronflement s’accroît avec l’âge pour atteindre un pic aux environs de la soixantaine. Elle décline par la suite chez les hommes, mais reste stable chez les femmes. Fait peu connu, les enfants peuvent eux aussi ronfler ! Certains commencent dès l’âge de 2 ans. Toutefois, le ronflement de l’enfant est le plus souvent secondaire à une hypertrophie des amygdales ou des végétations. En augmentant de volume, ces tissus obstruent les voies aériennes et contribuent ainsi au ronflement.

Pourquoi y a-t-il plus de ronfleurs que de ronfleuses ?

À cet égard aussi, les études s’accordent : les hommes sont plus nombreux à ronfler et ronflent plus fort que les femmes. Les raisons de cette inégalité sont diverses. Certains facteurs de ronflement concernent davantage les hommes, notamment l’alcool et le tabac. Cependant, à eux seuls, ils ne suffisent pas à expliquer la différence entre les sexes en matière de ronflement. D’autres facteurs semblent entrer en jeu par exemple des différences anatomiques ou fonctionnelles des voies respiratoires supérieures. Ainsi, chez les hommes, une résistance accrue des voies respiratoires est plus fréquente. Chez les femmes au-delà de la cinquantaine, après la ménopause plus précisément, la prévalence du ronflement s’accroît et, selon certaines études, elle dépasserait même celle des hommes.

 

La ménopause

Facteurs favorisant le ronflement

La ménopause est un processus naturel qui survient progressivement entre 45 à 55 ans. Il s’agit d’une période de transition dans la vie des femmes, marquée par l’arrêt des menstruations. Les symptômes à court terme reflètent la chute du taux d’œstrogènes dans le sang. Ces manifestations, de fréquence et d’intensité très variables d’une femme à l’autre, incluent bouffées de chaleur, troubles de l’humeur, prise de poids, etc. Parmi les complications à long terme, citons en premier lieu la déminéralisation des os, qui rend les femmes sujettes aux fractures.

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