Sur les pas de cézanne
Aix-en-Provence
Circuit Cézanne : contacter l’OT
tel : 04.42.16.11.61
Atelier Cézanne : (13001) Aix-en-Provence
Paul Cézanne disait : “là, je suis bien, là, je vois clair. Il y a de l’air“, à son cocher qui le déposait avec son chevalet près du chemin de la Marguerite, au pied de la montagne Sainte victoire, le motif principal de ses toiles entre 1902 et 1906. Dans le cadre de sa politique culturelle, la ville d’Aix-en-Provence a mis au point un circuit, ponctué par dix panneaux qui reproduisent les tableaux du maître.
Commencez votre promenade par la visite du Jas de Bouffan, la bastide familiale, à présent propriété de la ville. Cézanne y réalisa de nombreuses toiles et aquarelles. Puis suivez la “route de Cézanne”, bien fléchée, pour arriver à un grand tournant d’où l’on aperçoit la montagne. Trois cents mètres plus loin se dresse le Château noir, une grande bâtisse du XIXe siècle où l’on fabriquait du pigment noir.
Cézanne y loua deux pièces pour se rapprocher du motif qui le fascinait : les carrières de Bibemus, des masses géométriques formant un paysage chaotique. Passez devant le Château du Tholonet, près duquel le père d’Émile Zola fit édifier un barrage, et arrêtez-vous au croisement de la route de Beaurecueil pour contempler la plaine et la montagne avec les yeux de Cézanne.
Rejoignez ensuite Saint-Antonin, un paysage grandiose dominé par la muraille calcaire, et suivez la route D17, que surplombe la montagne, pour atteindre le village de Puyloubier.
Puis direction Gardanne, où se trouve un lieu prisé du peintre, la colline des Frères. Ensuite, continuez jusqu’à Meyreuil en pensant aux tableaux cubistes et révolutionnaires, des toits et des maisons se détachant sur la falaise. Sur la route de Pont-de-Bayeux, faites halte au pont des Trois-Sautets qui enjambe l’Arc, la rivière où s’ébattaient les Grandes Baigneuses. Puis rendez-vous chemin des Lauves à l’atelier Cézanne.
Après le décès de sa mère et la vente du Jas de Bouffan, l’artiste se fait construire en 1901 cet atelier d’où l’on a un beau point de vue sur la Sainte-Victoire. Le site conserve intact le souvenir du peintre. Sous le grand tilleul, une semaine avant sa mort en octobre 1906, il travaillait encore, dans le cadre qu’il aimait, sur le portrait du jardinier Vallier. “J’entrevois la terre promise” avait-il écrit quelques jours plus tôt.