Le stress professionnel

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Le stress professionnel
Le stress professionnel

Si le travail renforce le lien social et favorise l’épanouissement personnel, c’est aussi l’endroit où le stress se fait le plus souvent ressentir ; 72% des salariés et 85% des cadres se disent de plus en plus stressés par leur travail. Les raisons d’être stressé ne manquent pas. Petit passage en revue.

Des stress aux origines multiples

Les raisons du stress professionnel sont nombreuses transports, travail sous pression ou dans l’urgence, organisation défaillante, concurrence, exigence d’excellence, travail à flux tendu, conditions de travail difficiles, harcèlement (8 à 10% de la population active), conflits interpersonnels, rivalités, travail routinier, à répétition, manque d’autonomie ou de reconnaissance ou encore licenciement…. Des conditions de plus en plus fréquentes qui expliquent l’augmentation très importante du stress professionnel depuis quelques années. Le stress est devenu l’ennemi numéro un en entreprise.

Des agents stresseurs objectifs

Bruit, pollution, chaleur ou froid, éclairage trop intense mais aussi travail dangereux… certains agents stresseurs accompagnent de nombreux salariés soumis aux risques inhérents de leur profession. Il s’agit d’agents physiques pour la plupart, dit “objectifs”, bien différents des stresseurs subjectifs qui, eux, sont difficilement quantifiables.

Le nouveau monde du travail

Tout comme la société, le monde du travail est en pleine mutation depuis quelques années. Le stress s’accroît de façon inquiétante. Précarisation, chômage, incertitude du lendemain, délocalisations, fusions, flexibilité ou restructurations ont une grande responsabilité dans la survenue du stress, notamment dans les entreprises de plus de 2 000 salariés, chez les cadres supérieurs et, d’une façon générale, après 56 ans. Et le stress professionnel n’est pas prêt de s’arrêter comme l’estiment 80% des salariés.

Quand l’objectif paraît irréaliste

Le stress naît souvent de la distance qui peut exister entre le travail prescrit et celui réalisé, distance qui s’avère d’autant plus importante que le prescripteur est à un haut niveau hiérarchique. Plus la tâche apparaît irréaliste aux yeux de l’exécutant, plus le stress risque d’émerger. Un “toujours plus, toujours mieux” de plus en plus difficile à assumer ; un “culte de la performance” à l’origine de nombreux stress.

Le stress du supérieur hiérarchique

Le stress au travail n’épargne personne, et pas davantage le supérieur hiérarchique immédiat ! Ce dernier, stressé lui-même par son propre supérieur hiérarchique, va être à son tour un agent de stress pour ceux qu’il a sous ses ordres. Une bonne raison de trouver les bonnes stratégies d’adaptation afin de n’être ni le stressé, ni le stresseur !

Travail en zapping et manque de temps

Téléphone, mails incessants (le “technostress”), réunions impromptues… toutes ces situations, et bien d’autres encore, amènent à travailler en zapping, c’est-à-dire en interrompant sa tâche pour d’autres. Se replonger ensuite dans son travail nécessite alors de se réinvestir psychiquement encore plus. Ceci conduit à augmenter la charge de travail mentale. En moyenne, un cadre est interrompu de la sorte toutes les sept minutes ! Le travail en discontinu est un facteur de stress important, car il donne l’impression de ne pas contrôler le temps dont on dispose : 57%* des salariés disent manquer de temps !

*Sondage Sofres CFE/CGC, avril 2000

 

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