Les îles de Houat et Hoëdic (56)

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Les îles de Houat et Hoëdic (56) crédit photo
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Les îles de Houat et Hoëdic (56) image source Pline
Les îles de Hoëdic (56)
crédit photo Toubabmaster
île de Houat (56)
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Morbihan

Site : au Sud-Est de Vannes

OT : www.ilesduponant.com

Compagnie océane : www.compagnie-oceane.fr

Musée de l’Eclosarium : 56170 île de Houat. Tel 02.97.52.38.38

Fort d’Hoëdic : 56170 www.fort-hoedic.fr

Au large de Quiberon, Houat et Hoëdic, sont deux îles, si proches l’une de l’autre qu’en breton leurs noms signifient “canard” et “caneton”. Houât, la plus grande, possède cinq menhirs, deux dolmens et un tumulus ; Hoëdic conserve un dolmen et un menhir, preuves incontestées d’une lointaine présence humaine. Face aux nombreuses invasions et attaques, leurs positions sur l’océan faisaient de ces îles des postes recherchés.

Au XIXe siècle, le préfet décida de les mettre toutes deux en quarantaine pour empêcher leur trafic de contrebande. À cet acte de rejet, les îliens répondirent par la création d’une véritable théocratie placée sous l’autorité du recteur, qui ajoutait à sa tâche de curé celles de notaire, gendarme, percepteur, maire, instituteur…

Aujourd’hui, ces marins réputés remplissent leurs casiers de crabes, araignées, homards et autres bars ; ils sont brûlés dans un immense feu de joie le 29 janvier, jour de la Saint-Gildas, patron de Houat, et le 27 novembre, jour de la Saint-Goustan, protecteur de Hoëdic.

Sur Houat, il faut visiter l’éclosarium, un centre d’études et de production de planctons installé dans une ancienne écloserie de homard, et le petit port de Saint-Gildas. Il faut aussi profiter de ses plages de sable fin qui sont parmi les plus belles de Bretagne. Et sur Hoëdic, cette terre de 200 hectares, battue par les flots, le vent et le soleil, découvrez le fort construit à la demande de Louis-Philippe, transformé depuis en lieu d’expositions évoquant l’histoire de l’île. Puis, à Saint-Goustan, l’église Notre-Dame-la-blanche, avec son mobilier du XIXe siècle et les vitraux retraçant des scènes de la vie du Saint, et les miracles qu’il accomplit. Ce moine d’origine britannique s’était retiré là au XIe siècle en l’abbaye Saint-Gildas-de-Rhuys.

 

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