Ménopause : bouffées de chaleur et soja

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Traiter les bouffées de chaleur avec le soja

Les bouffées de chaleur sont le signe d’une carence en estrogènes. Les extraits de soja peuvent aider à les traiter.

Soja : nature ou en extraits

On peut l’utiliser comme aliment ou bien en complément de l’alimentation, sous forme de gélules qui contiennent un extrait standardisé en isoflavones de soja.

Certaines études montrent que la consommation de 35 à 80 mg d’isoflavones de soja par jour permet de réduire la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur. On peut donc commencer par 35 mg d’isoflavones par jour. Il faut attendre au moins 20 jours pour juger de l’efficacité. Toutefois, il est possible d’augmenter les doses sans aucun problème (multiplier par 2 ou par 4) et les répartir dans la journée. Par exemple, pour éviter les sueurs nocturnes, on pourra prendre 2 gélules le soir avant de se coucher.

Choisir un complément alimentaire riche en phytoœstrogènes

Les doses à apporter en phytohormones doivent être supérieures à 35 mg d’isoflavones par jour. Actuellement, en Europe, l’alimentation en apporte seulement 5 mg. Il peut donc être intéressant pour les Européennes de prendre des compléments alimentaires à base d’extraits de soja.

La plupart contiennent des extraits de soja, auxquels sont parfois adjoints d’autres produits : extrait d’igname sauvage, magnésium, antioxydants…

Le plus important est de savoir quelle est la quantité d’isoflavones disponibles dans chaque gélule. En effet, le soja et ses extraits contiennent des quantités très variables d’isoflavones selon le type de soja, le lieu où il a été semé et le moment où il a été ramassé. La dose idéale d’isoflavones à prendre chaque jour est de 35 à 90 mg par jour. En prendre plus s serait hasardeux. Pour choisir un complément, la pharmacie paraît l’espace le mieux adapté. Orientez-vous vers les produits qui ont fait l’objet d’études cliniques sérieuses, publiées dans des journaux médicaux. Le mieux est de prendre l’avis de son médecin ou de son pharmacien. D’autant plus qu’il n’est pas conseillé à une femme atteinte d’un cancer hormono-dépendant de consommer des extraits de soja.

 

Où va la recherche ?

Les biochimistes tentent de comprendre quelles sont les molécules actives dans le soja. Ils en ont extrait la génistéine, la daidzéine et la glycitéine. Puis, ils ont synthétisé, à partir de la daidzéine, une nouvelle molécule : l’Ipritflavone. Celle-ci s’avère particulièrement intéressante dans le traitement de l’ostéoporose. Plusieurs études ont démontré son efficacité, si bien qu’elle est aujourd’hui proposée en Italie et au Japon, ainsi qu’en Hongrie. Malheureusement, on ne dispose pas d’un recul suffisant pour affirmer que cette molécule ne présente aucun effet secondaire. La recherche se poursuit.

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