Ménopause : isoflavones et les autres cancers

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Les recherches se multiplient. On a trouvé plusieurs actions très intéressantes.

Au bout des études, l’espoir

Les études in vitro sont réalisées en laboratoire sur des cellules animales ou humaines. Elles montrent que : 

♦ Les phytohormones sont antioxydantes

♦ Elles inhibent la vascularisation des tumeurs, donc l’apport de sang à la tumeur (angiogénèse)

♦ Elles induisent la mort de la cellule cancéreuse par apoptose

♦ Elles inhibent une enzyme spéciale qui s’appelle l’aromatase, qui transforme normalement les androgènes en estrogènes au niveau de la glande mammaire

♦ Elles inhibent d’autres enzymes qui sont impliquées dans la genèse des cellules cancéreuses.

♦ Elles inhibent la prolifération des cellules tumorales, des cancers du foie, du sein, des mélanomes et des cellules leucémiques

♦ Elles inhibent la dédifférenciation des cellules des mélanomes, des carcinomes embryonnaires et des cellules leucémiques.

Au total, dans les cultures de cellules cancéreuses, les phytohormones empêchent leur développement. Ces différentes actions varient selon les doses utilisées. Chez l’animal, elles ont une action préventive sur certains cancers : cancers du côlon, cancers chimio-induits, cancers du foie, cancers des glandes mammaires, cancer de la prostate. La consommation de soja empêche l’accroissement des tumeurs de la prostate, du sein et du côlon. Chez l’homme, les études épidémiologiques montrent que la consommation de soja est associée à un risque plus faible de cancer pulmonaire, de leucémie et de cancer de la prostate.

Un complément très utile

Au total, les isoflavones de soja présentent de nombreux bénéfices pour la santé et le bien-être des femmes au moment de la ménopause. Prises sous forme de complément alimentaire, elles sont très utiles pour toutes celles qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas bénéficier du THM. Pour optimiser l’efficacité de ces produits, il est important d’avoir une bonne flore intestinale, ce qui nécessite une bonne diététique.

Les premiers effets se font sentir à partir de 50 mg d’isoflavones de soja par jour. Pour une action plus complète, notamment au niveau osseux et cardiovasculaire, on peut augmenter sans risque les doses et consommer jusqu’à 70 mg par jour.

 

Un aliment plus que complet

Le soja apporte plus que les seules isoflavones. Il est riche en protéines. Ces protéines contiennent tous les acides aminés essentiels à l’être humain, au même titre que la viande, le poisson, les œufs, les produits lactés. Parmi les végétaux, seul le quinoa lui est comparable. Il peut donc remplacer la viande. De plus, le soja contient peu de lipides et ces lipides sont intéressants, car riches en acides gras insaturés Oméga 3. Ces acides gras ont un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Le soja apporte aussi des phospholipides qui servent à fabriquer des messagers chimiques utilisés par le cerveau pour la mémoire.

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