Ménopause : la visite chez le médecin

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À l’approche de la cinquantaine, faites le point avec votre médecin généraliste : bilan général et mise en place d’une surveillance gynécologique.

♦ Le cœur : quelques tests simples et l’auscultation permettront de vérifier s’il y a un risque de maladie cardiaque. Dans ce cas, le médecin conseillera certainement une visite chez le cardiologue. Il fera également pratiquer des examens de sang afin de surveiller le cholestérol total, le cholestérol HDL (“le bon”), les triglycérides ainsi que la glycémie.

♦ Les vaisseaux : l’examen pratiqué par le médecin permet de vérifier si toutes les artères sont bien souples et performantes. Ceci par la prise des pouls jusqu’au bout des pieds et par l’auscultation le long des trajets des artères. Il regardera également l’état des veines. Une insuffisance veineuse peut donner des douleurs dans les jambes, ou des varices.

♦ Les os : une ostéodensitométrie permettra de savoir si les os sont bien solides ou s’ils se fragilisent. Le médecin, en fonction de ces résultats, dira si un traitement est nécessaire.

♦ L’examen gynécologique : le cancer du sein, cancer le plus fréquent chez la femme, apparaît le plus souvent entre 50 et 70 ans. Il est donc important de faire des examens radiologiques du sein (mammographies) régulièrement dans cette tranche d’âge, en général tous les deux à trois ans. Lorsque le risque personnel est plus élevé que celui de l’ensemble des femmes, par exemple s’il y a déjà eu des cancers du sein dans la famille proche. Il est impératif de mettre en place un suivi précoce.

Le cancer du col de l’utérus se dépiste en pratiquant un frottis au cours d’un examen gynécologique. Le frottis permet de dépister les anomalies bénignes et de les traiter avant qu’elles n’évoluent. Si des frottis ont été pratiqués régulièrement sans qu’aucune anomalie n’ait jamais été détectée, le risque de cancer du col de l’utérus devient faible. Dans ce cas, le frottis peut être fait tous les trois ans. Si vous n’avez jamais eu de frottis avant la périménopause, il est important d’en faire pratiquer un rapidement.

Choisir de traiter ou non sa ménopause

Une fois le bilan de santé terminé, se pose la question de traiter ou non, puis du choix du traitement. Ces décisions doivent être concertées. En fonction de l’intensité des troubles, de la gêne ressentie et des facteurs de risques, le médecin se doit d’expliquer clairement et en toute objectivité les différentes possibilités qui s’offrent à sa patiente, avec chacune les avantages, inconvénients et risques éventuels. Car un traitement bien compris est aussi mieux suivre. Ainsi, chaque femme doit pouvoir choisir en connaissance de cause. Le médecin doit s’assurer que le traitement prescrit est bien celui qui convient le mieux, celui que la personne prendra le plus facilement. Il se doit de rester à l’écoute des attentes, mais aussi des craintes de sa patiente. A lui de l’informer et, quel qu’il soit, de respecter son choix.

 

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