Ménopause : Questions / réponses

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Les bouffées de chaleur sont-elles fréquentes et combien de temps durent-elles ?

Pour les femmes ayant un mode de vie occidental, elles gênent environ 70% d’entre elles à la ménopause. Chez les femmes asiatiques, elles ne concernent que 30% des femmes ménopausées. En moyenne, elles durent 3 ans, puis s’estompent, petit à petit, pour disparaître en 5 à 8 ans au total. Mais certaines femmes peuvent être gênées pendant plus d’une dizaine d’années.

Les bouffées de chaleur apparaissent-elles à un moment particulier de la journée ?

Pour beaucoup de femmes, les premières bouffées de chaleur apparaissent plutôt la nuit. Puis dans la journée. Parfois, c’est l’inverse. Mais pour toutes, certains facteurs les provoquent : le stress, l’énervement, la fatigue, la prise d’alcool, le café, d’épices ou de tabac.

Peut-on prévenir des cancers en consommant du soja ?

Des études indiquent que les personnes qui consomment beaucoup d’aliments contenant des phytoœstrogènes, dont le soja, ont moins de risque de développer un cancer du sein, un cancer de l’endomètre ou un cancer du côlon. Toutefois, d’autres recherches n’ont pas permis de conclure dans le même sens. Le rôle préventif du soja pour les cancers est donc pour l’instant hypothétique.

Ce qui est sûr, c’est que le mode de vie des femmes asiatiques réduit leur risque de développer un cancer du sein ou de l’endomètre. L’hypothèse selon laquelle cette réduction est liée à la consommation de phytoœstrogènes est probable. Mais il y a certainement d’autres éléments qui entrent en jeu.

Les phytoœstrogènes donnent-ils le cancer ?

Les phytoœstrogènes apportés par l’alimentation n’augmentent pas le risque de développer un cancer. En revanche, les doses élevées de phytoœstrogènes prises sous forme de compléments alimentaires n’ont pas fait la preuve de leur innocuité. Par prudence, il n’est pas conseillé à une femme atteinte d’un cancer hormono-dépendant de consommer des phytoœstrogènes.

Peut-on prévenir des maladies cardiovasculaires avec des phytoœstrogène ?

L’ingestion quotidienne de protéines de soja, à la place des protéines animales, permet de réduire le cholestérol total et le mauvais cholestérol (LDL). Le soja diminue également le taux de triglycérides. Les isoflavones données seules n’ont cependant pas une action aussi efficace.

Aux États-Unis, on admet que la consommation journalière de 25 grammes de protéines de soja, associée à un régime pauvre en graisses, réduit le risque de maladie coronarienne.

Faut-il consommer des phytoœstrogènes toute la vie et plus particulièrement lorsqu’on a un risque de cancer du sein ?

La consommation de soja, aliment le plus riche en phytoœstrogènes, peut être conseillée à tous et toutes. Et donc particulièrement aux femmes à risque de cancer du sein. Mais on ne peut pas élargir ce conseil à la consommation de compléments alimentaires riches en phytoœstrogènes pour l’instant. Les études scientifiques ne sont pas assez nombreuses pour en prouver l’intérêt et l’innocuité.

Peut remplacer le lait de vache par du lait de soja ?

Le lait de soja apporte 35 calories (Kcal) pour 100 g ; le lait de vache 1/2 écrémé en apporte 48. Si vous avez une intolérance aux protéines de lait de vache, le lait de soja est tout indiqué. De même, si vous souhaitez faire baisser un taux de cholestérol trop élevé. Mais choisissez un lait de soja enrichi en calcium, car sans cet ajout, il en contient très peu (21 mg pour 100 g, contre 118 mg pour 100 g de lait de vache).

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