Gard
Arpaillargues
Musée du bonbon : 30700 Uzès
Musée du Jouet : 30700 Arpaillargues
Celui ou celle qui n’a jamais plongé la main dans un bocal de confiseries pour s’emparer de fraises TAGADA®, de Dragibus® ou de Chamallow®, se sentira perdu au milieu des enfants qui piaffent à l’entrée du musée du bonbon… Ce jardin des délices – et des supplices, car il faut attendre la fin de la visite pour déguster ! – se trouve dans une ancienne réglisserie, au sortir d’Uzès, à Pont-des-Charrettes. Il jouxte l’usine de fabrication des bonbons Haribo, la marque ayant fait du musée sa plus alléchante vitrine.
L’appât fonctionne, mais l’on aurait tort de bouder son plaisir. La visite est un enchantement. Seul bémol, évitez les périodes de congés scolaires. La file d’attente risque d’être longue sur le parking attenant…
Haribo est l’acronyme d’Hans Riegel, fondateur de l’entreprise, et de sa ville natale, Bonn. Le confiseur allemand fit fortune avec son ours d’or, fétiche gastronomique pour toute une génération d’écoliers accros au glucose et l’acide citrique. Ceux-ci, devenus parents ou grands-parents, craqueront à la vue des affiches publicitaires d’antan, des boîtes colorées, des cuves à guimauve, de l’ensacheuse et des sucreries qui jalonnent l’espace muséographique. On y apprend tout de l’alchimie par laquelle une pâte gélatineuse se mue en pépites et lingots sucrés, fruités ou acidulés, qui font le trésor des gourmands.
Une “machine infernale” met les joueurs au défi de reconnaître les parfums qui entrent dans la composition des bonbons. Le gagnant reçoit bien sûr son lot de friandises. Un amusant musée à savourer sans modération.
À mentionner, dans ce registre ludique, le petit musée du Jouet, logé dans la gare d’Arpaillargues, tout près d’Uzès, en direction de Nîmes. Il expose l’un des plus grands réseaux de trains miniatures d’Europe construit en 1923.