Options chirurgicales (incontinence)

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Options chirurgicales (incontinence)
Options chirurgicales (incontinence)

Plus de 200 différentes interventions chirurgicales pour venir à bout de l’incontinence d’effort sont décrites dans la littérature scientifique.

Quelles sont les indications ?

Avant de prendre la décision d’une intervention chirurgicale, de nombreux facteurs doivent être pris en considération. S’agit-il ou non d’une première intervention sur le petit bassin ? Quelles sont vos propres préférences ? Êtes-vous prête à assumer une grande intervention chirurgicale, avec les risques qui l’accompagnent ? Préférez-vous une intervention mineure, plus simple et plus rapide, mais souvent moins efficace ? Retenez qu’une chirurgie n’est jamais anodine et présente toujours des risques. Pour certaines interventions, le chirurgien doit faire une incision dans la cavité abdominale, alors que pour d’autres il procède par le vagin. Les interventions par voie abdominale ont un fort taux de réussite, mais le risque de complications est plus élevé et la période de convalescence plus longue. Par contre, les interventions par voie vaginale sont moins onéreuses, mais aussi moins efficaces. C’est à vous, en concertation avec votre médecin, de décider ce qui vous convient le plus.

La technique de la bandelette

Au cours de cette intervention, le chirurgien place une bandelette sous le col vésical pour le renforcer. Cette bandelette est ensuite rattachée aux parois abdominales. Les bandelettes actuellement disponibles se composent de différents matériaux. Il s’agit d’auto-greffons prélevés dans une autre partie du corps, par exemple la gaine du muscle grand droit, soit de matériel synthétique. Pour fixer correctement la bandelette, le chirurgien pratique souvent une incision abdominale. Depuis une dizaine d’années, un nouveau type de bandelette, appelée “bandelette vaginale à tension libre” ou TVT en abrégé, est de plus en plus utilisé. Cette intervention fait appel à la voie vaginale, elle ne nécessite pas le recours à une anesthésie générale et vous pouvez ainsi rester consciente durant l’intervention. La durée d’hospitalisation est alors très courte. Depuis quelques années, les chirurgiens utilisent une nouvelle voie d’abord pour placer la bandelette, la voie transobturatrice. Bien que cette voie d’abord semble particulièrement prometteuse, sachez que son utilité et son efficacité sont encore à l’étude. Par contre, elle semble avoir moins d’effets secondaires que la bandelette TVT.

Qu’est ce que la colpo-suspension ?

Pour la technique de colpo-suspension, le chirurgien dispose de plusieurs voies d’abord. La technique elle-même consiste à séparer soigneusement le col de la vessie de ses attaches, puis à le coudre aux parois latérales. A cette fin, les sutures sont rattachées aux parois latérales, et ceci soit aux ligaments soit à l’os pubien à l’intérieur du petit bassin. Cette intervention dure plus longtemps que les autres, ce qui explique la plus longue durée de convalescence. En revanche, les résultats à long terme semblent très satisfaisants.

Effets secondaires de la chirurgie

Certains effets secondaires liés à l’anesthésie sont communs à toutes les interventions réalisées sous anesthésie générale, notamment fatigue, somnolence, nausées et vomissements. D’autres problèmes peuvent être dus à une infection de la plaie, responsable d’un retard de cicatrisation.

 

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