Qui n’a jamais entendu l’expression “ronfler comme un sonneur” ? Source de plaisanteries, le ronflement n’en reste pas moins une tard dont le ronfleur se passerait bien.
Source de plaisanteries
Vous ronflez, et si jamais vous n’étiez pas au courant, votre femme ne manque pas de vous le faire remarquer tous les matins. En famille ou entre amis, lors de l’apéritif ou au dessert, le sujet ne manque jamais de faire rire. Et, chacun d’y aller de sa petite anecdote sur son mari ou son compagnon, provoquant l’hilarité générale. Pourtant, autour de la table, certains rient jaune : ils ronflent ou sont victimes du ronflement de leur conjoint et, pour eux, il n’y a pas là matière à plaisanter. Le sujet est si sensible qu’un service des impôts qui devait aménager ses nouveaux bureaux au “5 chemin des ronfleurs” a demandé au maire de rebaptiser la rue “chemin des fleurs”. Le but : priver le contribuable d’une mauvaise blague visant les fonctionnaires du Trésor public.
Source de conflits
Source intarissable de blagues, le ronflement est cependant gênant pour le ronfleur, et pour la personne qui dort à ses côtés. Avec le temps, les gentilles caresses censées vous faire cesser de ronfler sont devenues des coups de coude plus francs, mais rien n’y fait. Irrémédiablement, chaque nuit, vous vous retrouvez à nouveau sur le dos et vous ronflez de plus belle, au grand dam de votre compagne. Le ronflement peut atteindre plus de 100 décibels. Souvent source de stress pour la personne qui le subit, il se traduit par une mauvaise humeur le lendemain. Messieurs, saviez-vous que certaines femmes avouent avoir déjà eu des pensées agressives au sujet de leur compagnon ronfleur ? Le ronflement peut provoquer l’irritation, la colère, voire une déception de ne pas avoir constaté à temps que l’on s’engageait dans une vie commune avec un ronfleur invétéré. S’il n’est pas soigné, le ronflement risque de rester une source de conflits tout au long de la vie du couple. Parfois, le ronflement est une telle nuisance qu’il force les époux à faire chambre à part !
L’image sociale du ronfleur
Les bandes dessinées, à travers leurs dessins et leurs bulles remplies de “ZZZ”, donnent une image plutôt bienheureuse du ronfleur : bonhomme grassouillet qui dort profondément, un sourire aux lèvres, après un repas copieux, bien arrosé. En réalité, si l’alcool et le surpoids favorisent effectivement le ronflement, la comparaison s’arrête là. Le ronfleur est une nuisance pour son conjoint et il est occasionnellement source d’embarras pour son entourage. Il somnole facilement et se met à ronfler bruyamment lorsqu’il est assis devant la télévision, dans l’avion ou au cinéma. D’ailleurs, s’il a conscience du problème, le ronfleur lui-même refuse occasionnellement d’aller au cinéma, sachant qu’il risque de ronfler et de gêner, dans tous les sens du terme, ses voisins et ceux qui l’accompagnent. Lui aussi est embarrassé, même s’il tente de minimiser la chose. Personne n’aime faire rire à ses dépens. Ainsi, le ronfleur se vante rarement de ronfler.
Les femmes ronflent aussi !
Contrairement à la croyance populaire, le ronflement n’est pas exclusivement une affaire d’hommes. D’après des statistiques récentes, approximativement 15% des femmes sont des ronfleuses régulières et en éprouvent une grande honte