Les cellules adipeuses : le siège du mal
La peau humaine se compose de trois couches, l’épiderme, le derme et l’hypoderme, ou tissu adipeux de l’hypoderme.
L’hypoderme
L’hypoderme se compose de tissu conjonctif lâche, dans lequel sont stockés des coussins adipeux. Des filaments conjonctifs solides entourent les groupes de cellules adipeuses et assurent leur cohésion.
Ils ont le rôle de bandes de retenue, reliant la peau avec les structures qui se trouvent en dessous, il s’agit des fascias, nom donné à la membrane fibreuse qui enveloppe des groupes de muscles et certains organes.
L’accumulation lâche de grappes de graisse est baignée de liquide conjonctif et approvisionné en substances nutritives et oxygène via de tout petits vaisseaux sanguins (les capillaires) ; les déchets sont acheminés de la même manière. Ce processus est gêné lorsque des cellules adipeuses gonflées refoulent le liquide conjonctif environnant, compriment les tout petits vaisseaux sanguins et perturbent ainsi l’irrigation sanguine, ainsi que l’activité de nettoyage via le flux lymphatique.
Le rôle du tissu adipeux de l’hypoderme
Le tissu adipeux de l’hypoderme sert de “grenier à énergie”, ainsi que de rembourrage et d’isolant. Le corps y entrepose de l’énergie, des vitamines, de la graisse et de l’eau. Un tiers de la réserve d’eau de notre corps y est stocké, ce qui fait du tissu adipeux de l’hypoderme le plus grand réservoir d’eau de l’être humain. Les cellules adipeuses sont capables d’emmagasiner, non seulement de l’eau, mais aussi des substances graisseuses ; elles servent également de “super entrepôt” pour les déchets éliminés par le métabolisme. Si l’on fournit au corps plus de nourriture qu’il n’en consomme, ces substances nutritives sont entreposées, afin de pouvoir être facilement mobilisées en cas de faim ou de maladie. Le corps conserve la quasi-totalité de ses réserves énergétiques pour les “temps difficiles” dans les cellules adipeuses. Dans ce cas, les cellules adipeuses se gonflent pour former de grosses boules et déformer ainsi les membranes cellulaires. Les cellules adipeuses constituent alors “l’entrepôt final” dudit “dépôt graisseux”, les substances nutritives brûlées n’étant pas comprises sous ce terme. Les cellules adipeuses (voir photo) n’ont, à vrai dire, que la taille d’une tête d’épingle, mais elles peuvent, en cas de suralimentation, voir leur volume d’origine multiplié par 200.