Balnéothérapie, relaxation et médecines douces vont permettre de diminuer la tension psychique liée au stress de la maladie et s’avèrent donc être des alliés précieux pour les personnes atteintes de fibromyalgie ou de SFC.
La relaxation est d’une efficacité remarquable dans la fibromyalgie. Qu’il s’agisse du training autogène de Schulz, du biofeedback, des techniques orientales (yoga, tai-chi, qi gong…) ou de la sophrologie, la relaxation permet de réduire l’hyperréactivité liée au stress, mais aussi l’anxiété et les tensions musculaires induites par les douleurs. La relaxation améliore également les troubles du sommeil. Elle agit directement sur les fonctions végétatives (contrôle neurologique, cardiaque, pulmonaire, etc) et sur le contrôle de la douleur.
Cures thermales et thalassothérapie
L’eau chaude est bénéfique sur les douleurs, car la chaleur locale permettrait une meilleure dilatation artérielle au niveau tendineux et musculaire, ce qui va améliorer l’oxygénation et l’élimination des toxines telles que l’acide lactique qui est responsable des crampes et de la fatigue. À l’instar de la fièvre, cette augmentation de la température pourrait aussi avoir comme conséquence d’inhiber la croissance de certains germes incriminés dans le SFC comme les chlamydiae et les mycoplasmes. Selon une étude néerlandaise, l’association de séances de thalassothérapie et balnéothérapie, à raison de 10 séances de 20 minutes, et d’une activité sportive, permet de diminuer les symptômes de la fibromyalgie, et ce, dans les 3 à 6 mois qui suivent. Cette association fructueuse réduirait la fatigue, les douleurs et le handicap fonctionnel. Les effets bénéfiques semblent toutefois s’atténuer au fil du temps.
Selon une étude yougoslave l’utilisation d’un laser à faible énergie sur les points douloureux serait efficace. Les points deviennent moins douloureux voire disparaissent. Autre conséquence : sous l’effet du laser on constate moins de troubles du sommeil. Ce traitement reste encore à l’étude.
L’apport des médecines douces
Selon un sondage récent, 85% des fibromyalgiques auraient recours aux médecines douces ! Rien d’étonnant puisque la médecine allopathique s’avère bien trop souvent inefficace pour soulager les douleurs.
L’osthéopathie : soulage certains malades. Malheureusement, les douleurs se manifestent à nouveau par la suite.
L’acupuncture : ne semble guère efficace sur la composante douloureuse si l’on en croit le résultat des derniers essais thérapeutiques. Cependant, d’autres observations sont contradictoires. En effet, selon une autre étude, un quart environ des fibromyalgiques ont observé une diminution des points douloureux, de la dépression et de la raideur matinale après 16 semaines.
L’acupression : (pression prolongée en un point), qu’il s’agisse du shiatsu ou du do in, est déconseillée du fait de l’exacerbation des douleurs.
L’homéopathie : à forte dilution (15 CH à 30 CH) peut apporter un soulagement après 3 mois de traitement. Selon une étude britannique, la prise de Rhus toxicodendron diminuerait le nombre de points douloureux. Associé à Arnica montana il conviendrait particulièrement aux femmes fatiguées, mais encore actives et peu anxio-dépressives. Ignatia amara et lachesis mutus seraient indiqués en cas d’anxiété et de dépression.