Au-delà des traitements conventionnels anti-ronflements, d’autres solutions sont à votre disposition pour réduire votre ronflement.
Dormir sur le ventre
Lorsque vous dormez sur le dos, votre langue a tendance à obstruer partiellement votre pharynx, réduisant par la même occasion le volume de l’air qui y transite. Pour éviter cette gêne, dormir sur le côté, c’est bien. Dormir sur le ventre, c’est encore mieux. Mais qu’en est-il du reste de votre corps. Tournez la tête sur le côté en posant votre menton sur votre main ou sur votre oreiller afin de dégager au mieux votre nez et votre bouche. Attention, dormir sur le ventre ne permet pas de faire disparaître un ronflement majeur ou une apnée du sommeil. Avant même d’y songer, assurez-vous que votre position joue effectivement un rôle dans votre ronflement. Après cela, la difficulté est de garder la bonne position tout au long de la nuit, sans se retrouver sur le dos. Pour vous y aider, des solutions existent.
Les simulateurs peuvent s’avérer utiles
Les stimulateurs électriques de poignets détectent les mouvements du ronflement et le stimulent pour qu’il change de position. Des systèmes dits “d’alarme fonctionnant sur le même principe existent également. Dès qu’un ronflement est détecté, un signal sonore incite le ronfleur à se mettre sur le côté ou mieux sur le ventre. Un réglage minutieux de l’appareil en question s’impose afin que les vibrations de l’appareil ne le réveillent pas inutilement. Notez toutefois que même à une intensité faible ou modérée, ces systèmes ont la réputation de perturber le sommeil du ronfleur, déjà fragile. Par ailleurs, un stimulateur pourra vous débarrasser d’un ronflement modéré, mais pas d’un ronflement majeur.
Utilisez des oreillers anti-ronflements
Il existe différents types d’oreillers anti-ronflements : les systèmes de maintien du cou et les systèmes vibrants. Les oreillers anti-ronflements qui maintiennent le cou en hypertension facilitent le passage de l’air dans les voies aériennes supérieures. D’autres oreillers s’apparentent aux stimulateurs électriques. Lorsqu’ils détectent un ronflement, ils émettent des vibrations pour inciter le ronfleur à changer de position. Certains modèles peuvent même enregistrer vos bruits respiratoires ! S’ils ne minimisent pas votre ronflement, ces oreillers gadget ont au moins le mérite de faire passer votre mauvaise foi en vous démontrant, preuve à l’appui, que vous ronflez.
Que penser des sprays anti-ronflements ?
Les sprays anti-ronflements nasaux et buccaux sont le plus souvent à base d’eau, d’huiles naturelles et de lubrifiant (glycérine ou glycérol). Tous promettent de réduire, voire éliminer votre ronflement. Leur principe ? Humidifier et lubrifier les muqueuses nasales (spray nasal) afin de les décongestionner ou, dans le cas du spray buccal, humidifier et lubrifier les tissus mous de la gorge pour minimiser leur vibration. Si la forme en spray menthe, agrumes ou autres ne vous convient pas, ces produits existent également sous forme de comprimés à laisser fondre sous la langue. Attention, ces produits en vente libre ne sont pas des médicaments, ils n’ont été soumis à aucune étude clinique avant leur mise sur le marché. Leur efficacité est donc incertaine et leurs éventuels effets secondaires restent inconnus. En revanche, ils ont une solide réputation en tant que placebos.
Une question de bon sens
Le remède miracle existe peut-être, mais en attendant de le trouver, commencez par éliminer tous les facteurs favorisant le ronflement : alcool, tabac, somnifères, surpoids. Ensuite, adaptez votre environnement à votre sommeil : dormez dans une chambre bien aérée, bien humidifiée, en évitant les atmosphères surchauffées. Éliminez les nuisances sonores (radio, télé dans le salon, fenêtre ouverte, ordinateur en veille) et lumineuses (réveil, magnétoscope, volets non fermés). Pour finir, accordez à votre literie (sommier, matelas) l’importance qui lui est due : vous y passez environ 8 heures par jour, choisissez-la en conséquence.