Ronflement : définitions utiles

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Le ronflement n’est pas synonyme de pathologie. Par contre, le Syndrome d’Apnées du Sommeil doit, lui, être pris plus au sérieux.

Le ronfleur “simple”

Le ronflement simple est bénin. Le sommeil entraîne une mise au repos de tous les muscles du corps, y compris ceux de la gorge. Si celle-ci est étroite, l’écoulement de l’air y est gêné. Les muscles du voile du palais et des parois du pharynx se mettent alors à vibrer, ce qui produit le ronflement. Dormir sur le dos, l’alcool, les somnifères et le tabac favorisent l’apparition d’un ronflement. Bénin, ce phénomène a surtout lieu pendant le sommeil léger et en fin de nuit. Ce ronflement simple peut toutefois évoluer en un syndrome d’apnées, notamment avec l’âge ou la prise de poids.

 

Qu’est-ce que le ronflement ?

Le ronflement correspond au bruit émis par la vibration des parois du pharynx (entre 25 et 200 vibrations par seconde).

 

Syndrome d’Apnées du Sommeil

La nuit, le sujet atteint du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) fait de multiples arrêts respiratoires d’au moins 10 secondes chacun. Après chaque arrêt, il reprend sa respiration de façon bruyante. Souvent en surpoids, il est victime de somnolence durant la journée, à l’origine d’une baisse de ses performances, voire d’accidents du travail ou de la circulation. À long terme, la privation d’oxygène pendant les pauses respiratoires peut avoir un effet néfaste sur la santé. Plus concrètement, ces personnes courent le risque de développer une hypertension artérielle permanente ou d’autres maladies cardiovasculaires.

Nous distinguons plusieurs types d’apnées. Dans l’apnée obstructive, la plus fréquente, les voies aériennes supérieures se ferment malgré les efforts respiratoires du dormeur. Au contraire, dans l’apnée centrale, les efforts respiratoires sont absents et les arrêts respiratoires sont dus à des perturbations au niveau des centres de commande dans le cerveau. L’apnée centrale, plus rare, se rencontre notamment dans l’insuffisance cardiaque terminale. Des formes mixtes peuvent s’observer : les sujets atteints souffrent d’apnées obstructives et d’apnées centrales.

Haute résistance des voies aériennes supérieures

Ce trouble s’apparente au SAS, à la seule différence que les sujets souffrant du Syndrome de Haute Résistance ne font pas d’apnées nocturnes, tout en présentant des signes de lutte respiratoire. Les sujets doivent fournir des efforts respiratoires accrus, à l’origine de micro-éveils. Chez eux, le sommeil est fragmenté et une somnolence diurne est quasiment toujours présente. Les femmes, les jeunes, les non-ronfleurs et les personnes sveltes ne sont pas épargnés par ce syndrome.

L’étude des événements respiratoires permet de déterminer la sévérité du trouble. D’après les experts, le Syndrome de Haute Résistance se situe à mi-chemin entre le ronflement banal et le SAS. Pour cette raison, un traitement approprié doit être envisagé.

 

Apnée et hypopnée

L’apnée est une pause respiratoire : le sujet cesse de respirer pendant au moins 10 secondes. Alerte par le manque d’oxygène, le système nerveux central provoque un éveil partiel du sujet, qui reprend sa respiration de façon souvent bruyante. L’hypopnée correspond à une baisse du flux respiratoire de plus de 50% durant au moins 10 secondes. L’hypopnée peut également s’accompagner de micro-éveils.

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