Alors que l’âge, le sexe et l’hérédité sont des facteurs non modifiables, d’autres facteurs de ronflement peuvent être corrigés, notamment la surcharge pondérale ou l’obésité.
À quoi correspond l’indice de Masse Corporelle ?
Nous sommes nombreux à ne pas faire la distinction entre surpoids et obésité. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a introduit la notion d’Indice de Masse Corporelle (IMC) pour évaluer les risques liés à la surcharge pondérale. Cet indice est une valeur calculée à partir du poids et de la taille d’une personne. Initialement, il était uniquement valable pour les adultes, hommes ou femmes, de 18 à 65 ans. Aujourd’hui, il est également calculé pour les enfants et les adolescents.
L’OMS définit le surpoids chez l’adulte comme un IMC égal ou supérieur à 30. Un IMC égal ou supérieur à 35 est synonyme d’obésité morbide. Le terme en dit long : à cette dernière forme d’obésité se greffent de nombreuses complications de santé.
Complications de l’obésité
Une fois installée, l’obésité est une grande pourvoyeuse de complications. Pour ne citer que quelques exemples, un IMC supérieur à 30 favorise la survenue de diabète sucré, d’hypertension artérielle, de maladie coronaire ou d’insuffisance cardiaque.
Qui dit obèse, dit ronfleur
Ce n’est plus un secret : le ronflement survient volontiers chez les sujets obèses. Plus précisément, il est deux à trois fois plus fréquent chez les sujets dont l’IMC dépasse 30 que chez les sujets de poids normal. Les études cliniques ont confirmé que chez les obèses, les altérations des fonctions respiratoires étaient plus fréquentes, tout particulièrement le Syndrome d’Apnées du Sommeil. D’ailleurs, l’obésité est aujourd’hui considérée comme un facteur de risque pour ce fameux syndrome.
Caractérisée par un excès de masse grasse dans le corps, l’obésité résulte la plupart du temps d’un déséquilibre entre l’apport calorique quotidien et les dépenses énergétiques. L’organisme reçoit plus qu’il ne dépense et stocke le surplus sous forme de dépôts adipeux, encore appelés tissus graisseux. Bien entendu, ces dépôts adipeux s’observent principalement au niveau du ventre, des cuisses et des bras. Toutefois, l’infiltration de graisses concerne aussi les parois latérales du pharynx, la base de la langue et la luette, voire des organes internes comme le foie et le cœur. Au niveau du pharynx, en aggravant le rétrécissement des voies aériennes, l’obésité favorise le ronflement.
Indice de Masse Corporelle et obésité
L’Indice de Masse corporelle, IMC en abrégé, est aussi appelé indice de Quételet, car il a été inventé par le scientifique belge Jacques Quételet au XIXe siècle. L’OMS a défini l’indice de Masse Corporelle comme la norme pour évaluer les risques liés à la surcharge pondérale et à l’obésité chez l’adulte.
L’obésité est aujourd’hui une maladie reconnue, parce qu’elle peut engendrer de sérieux problèmes tant physiologiques que psychologiques.
Le surpoids n’est pas anodin
Tout ce qui vient d’être dit pour l’obésité est vrai, du moins partiellement, pour la surcharge pondérale. S’il est juste que l’obésité est plus grave que le surpoids, le surpoids n’est pas anodin pour autant. À l’instar de l’obésité, il privilégie le ronflement. Les facteurs à l’origine du ronflement chez la personne obèse le sont aussi, dans une moindre mesure, chez la personne en surpoids. Sachez que souvent la différence entre surpoids et obésité ne tient qu’à quelques kilos. Alors, prenez de bonnes résolutions dès maintenant : mangez moins, mangez mieux et bougez beaucoup.