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Le site et l’exposition d’un jardin sont deux facteurs indissociables ; d’eux dépendent l’organisation de la mise en culture et le choix des plantes les mieux adaptées. Le site est la configuration générale du jardin et de son environnement immédiat : le terrain est-il en pente ? entouré d’arbres ou de bâtiments ? Quelle est la nature du sol ? Quant à l’exposition d’un jardin, elle se définit par rapport à son orientation, qui détermine notamment l’importance de l’ensoleillement moyen auquel il est soumis.
Ces deux facteurs s’associent aux conditions atmosphériques dominantes de la région pour créer des milieux strictement localisés, auxquels on donne le nom de microclimats.
Prise en considération du site et de l’exposition
En prenant possession d’un nouveau jardin, vous pouvez vous faire, d’emblée, une idée approximative de l’ensoleillement dont il bénéficie. Vous n’en devrez pas moins procéder à une étude approfondie du site et de l’exposition avant d’entreprendre quoi que ce soit. Observez d’abord quelles sont les plantes qui se plaisent le mieux dans la région. Puis étudiez la configuration particulière de votre terrain, avec tous ses détails spécifiques. Vous serez ainsi à même de déterminer quelles plantes vous devrez choisir et où vous devrez les mettre en place
D’autres facteurs sont très importants, notamment le fait de savoir si l’ensemble du jardin est exposé à de fréquentes gelées ou soumis à de puissants vents dominants. Il faut savoir que, dans une ville, les températures sont généralement plus élevées qu’en milieu rural. De même, les régions littorales bénéficient la plupart du temps d’un climat doux, mais il faut tenir compte de la salinité de l’air. Renseignez-vous sur les plus forts écarts de température et sur les conditions atmosphériques extrêmes. Et observez comment évolue chaque jour la répartition de l’ombre dans votre jardin, cela à différentes époques de l’année si possible.
Exposition au nord en été : il y fait plus frais, en moyenne, que dans un jardin exposé au sud. Le sol se réchauffe plus lentement au cours de l’année, aussi la croissance de la végétation est-elle plus tardive. De même, les murs et autres surfaces planes, absorbent-ils moins de chaleur ?